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Journée scientifique interdisciplinaire- Discontinuités et hybridités

Journée scientifique interdisciplinaire- Discontinuités et hybridités

Journée scientifique interdisciplinaire- Discontinuités et hybridités

La Journée scientifique interdisciplinaire du 22 février 2024 interrogera les tensions
entre les concepts de discontinuité et d’hybridité à travers le prisme des sciences
humaines et sociales.  


Si l’on entend le terme d’ « hybridité » dans son acception scientifique,
particulièrement en biologie, il renvoie immédiatement à l’imaginaire du croisement
et à l’idée que ce phénomène engendre soit un tout cohérent, soit une pluralité
entremêlée.


Dès lors, il convient de penser à la fois le processus d’hybridation et la création
hybride. Nous nous intéresserons tant à l’écriture intertextuelle qu’au plurilinguisme,
tant à l’intermédialité qu’aux rapports entre le texte et l’image. La traduction pourra
faire partie des débats au titre du geste qu’elle engage et des produits composites
qu’elle génère.


Là où l’hybridité peut suggérer la continuité entre plusieurs éléments, nous aimerions
nous intéresser à ce qui y entre en tension et produit de la discontinuité. Nous
explorerons ce qui advient dans l’intervalle, ce qui dysfonctionne. La discontinuité
nous permettra de réfléchir à l’entre-deux, à la marge, à l’espace poreux au cœur de
l’hybridité, qui est loin d’être toujours un lieu de conciliation.


Nous nous demanderons donc dans quelle mesure l'hybridité implique la
fragmentation, discrète ou saillante. Toute forme d'intermédialité implique-t-elle une
discontinuité ?


Pour aiguiller nos réflexions, Arno Renken, comparatiste et philosophe,
professeur de littérature à la Haute École des arts de Berne-HKB, inaugurera
la journée par une conférence et nous proposera une lecture « hybridée ». À
partir d’une scène de traduction dans le
Faust de Goethe et d’un poème-
image expérimental de Eugen Gomringer, autotraduit en espagnol et anglais,
il mettra à l’épreuve la figure de style du chiasme comme figure de pensée.

Maison de la recherche Germaine Tillion - Université d'Angers

Par Ludivine Bouton-Kelly et d’Agatha Mohring

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